Spanghero: le patron triche, les salariés trinquent
Suite du scandale du boeuf qui était du canasson roumain dans le pays fier d'être membre de la grande famille où règne la concurrence libre et non faussée: 240 salariés licenciés chez Spanghero, à Castelnaudary, dans l'Aude, mon département natal dans lequel le chômage est endémique depuis des lustres. J'en sais quelque chose, vu que j'ai émigré en région parisienne parce que je ne pouvais plus vivre ni exister dans mun pais.
Attention, le boss de Spanghero, élu UMP et suppléant au député Modem des Pyrénées Atlantiques, lui, n'est pas viré. C'est une trop bonne bête. Il avait fermé les abattoirs de Castelnaudary pour s'en mettre plein les fouilles et faire venir de la bidoche d'au-delà les frontières de l'hexagone.
J'allais écrire, mais la plume acide de mon pote Canaille le Rouge, un titi parisien vrai de vrai, remplace ma prose:
Quand quelques sinistres artistes de la carambouille, se servant avec maestria des lois de l'UE, mènent une fraude à grand échelle, il faut bien prendre des sanctions.
Pour les salariés qui ont fait leur boulot (chacun aura noté qu'il y a fraude et non risque alimentaire, preuve d'où sont localisés les "dysfonctionnements" délictueux) pour eux, variable d'ajustement, c'est la porte.
Si ceux qui ont fait leur travail vont être jetés à la rue, ceux qui rencontrent ministres et patrons de la grande distribution dans les réceptions des banquiers ou préfectures, vont au plus se faire admonester.
Ces fraudeurs, ceux qui ont laissé faire par laxisme, intérêts ou incompétence, voire un mélange détonnant de tout ou partie des ingrédients financiaro- administratifs, au pire vont y laisser un peu de thune, voir pour certains rien du tout et vont continuer d'écumer les mer déréglementées battant les côtes de l'UE.
Il y a deux cents ans, les flibustiers étaient pendus. Maintenant, ils ont secrétariat et air conditionnée au siège de l'UE.
La Canaille ne demande pas la corde, mais la sortie de cet espace dit de concurrence libre et non faussée qui est un gisement d'escrocs et un fabricant de misère.
Au prochain salon de l'alimentation, parions que les fraudeurs d'aujourd'hui trinqueront avec ceux d'hier et de demain et que le ministère de l'intérieur prévenant installera ses CRS pour que les licenciés ne puissent aller demander des comptes à cette brochette qui ne mériterait autre sort que de servir de lest à un sous marin espagnol.