Le diktat de Bruxelles à la France
Petit rappel: mi-mai, François II était venu devant la Commission européenne, l'exécutif de l'UE. A son retour dans son royaume, il avait prétendu qu'il devait mettre des réformes en route "non parce que l'Europe le demanderait mais parce que c'est l'intérêt de la France", réformes qui prendraient leur temps.
Or, ce mercredi, Manuel Barroso, président de la Commission européenne, sur un ton d'adjudant-chef somme la France de prendre des mesures dès cette année pour réformer son système de retraites et le ramener à l'équilibre "pour 2020 au plus tard".
Attention, ce n'est pas fini, il faut que notre pays soi-disant souverain adapte "les règles d'indexation, les âges minimum et de taux plein, la période de contribution et les régimes spéciaux, mais en évitant d'augmenter les contributions des employeurs aux régimes des retraites". Bref, toujours moins pour les retraités et futurs retraités.
La "grande conférence sociale" prévue par l'Elysée les 20 et 21 juin n'est donc qu'un leurre de concertation. Un de plus.
Et manuel Barroso de poursuivre puisque François II a baissé pavillon: suppression des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, simplification des heures d'ouverture des magasins, ouverture du rail au privé, accélération de la réforme du marché du travail, réforme de l'assurance chômage pour "rendre attractif le retour à l'emploi".
Il s'en trouve encore en France de se triturer les méninges pour être ou ne pas être dans l'Union européenne.
Pendant ce temps, toute notre souveraineté nationale y compris notre Parlement élu ne sont bons qu'à jeter aux chiens.
Quand est-ce qu'on fout le camp de ce merdier capitaliste?