Pour sauver le rail public, contre la SNCF et l'Elysée
Le coup de gueule de Canaille le Rouge (link), ancien de la société nationale des chemins de fer français comme ma pomme:
Ce sont les emplois, le service public et de la haute technologie que Guillaume III tente, avec des complicités extérieures, de passer à la moulinette bruxelloise (en n'oubliant jamais que c'est de Paris que la manivelle est tournée).
Qui ne dit mot consent.
Deux enseignements :
Non seulement la CGT ne consent pas mais elle s'oppose, c'est le premier.
Le mutisme du gouvernement est révélateur, c'est le second.
Il y a moins d'une semaine, les cheminots CGT dénonçaient :
"En effet, la politique dévastatrice menée au pas de charge par la direction depuis plusieurs années trouve à nouveau sa traduction dans une gestion calamiteuse du Matériel qui va dégrader les conditions de transport des usagers et les conditions de travail des Cheminots.
Sous couvert de « séries d’avaries » tels que les bris
de vitres, la direction SNCF décide de réduire la capacité des TGV en modifiant leur composition de 2 à 1 rame sur certains trains.
Toutefois, elle oublie de préciser que la mise en œuvre
des TGV « low cost » a retiré des rames du parc TGV « classique », que l’approvisionnement en pièces a été rendu complexe par la multiplication des réorganisations visant à sous traiter, voire
externaliser certaines tâches, que les effectifs de maintenance du Matériel sont sous dimensionnés au regard de la charge de travail et que le manque d’investissement dans des rames
supplémentaires a provoqué une sollicitation accrue du Matériel en multipliant les kilomètres parcourus et en espaçant les pas de visite de maintenance."
Aujourd'hui l'heure est à amplifier la riposte et à informer les usagers.
Note de ma pomme: La SNCF fut fondée par décret le 31 août 1937 sous l'égide du Front populaire. A partir du 1er janvier 1938, elle devient une société anonyme d'économie mixte, créée pour une durée de 45 ans, dont L'Etat possède 51 % du capital et les actionnaires des 6 anciennes compagnies privées 49%. C'est à dire que seront versés à ces derniers des dividendes.
Le 30 décembre 1982, sous François Mitterrant président de la République et Charles Fiterman ministre communiste des Transports, le 30 décembre 1982, avec la Loi d'orientation sur les transports intérieurs, l'ensemble de la SNCF revient à l'Etat. Exit donc les actionnaires qui siégeaient au conseil d'administration.
Aujourd'hui, sous François Hollande président de la République et son gouvernement socialo-écolo, on repart en arrière.
Vous avez dit progrès social et défense du service public?