Haro sur les agences de notation
A cause que le big boss du capitalisme international (les USA) vient de voir sa note fondre. Du coup, les bourses américaines chutant (elles n'ont pas de coeur ni de nationalité que voulez-vous, mes pauvres amis), les autres bourses mondiales, qui étaient vassalisées au dollar roi, dévissent aussi.
Notons que les agences de notation existent depuis la fin du 19e siècle.
Seulement, autrefois, l'or était l'unique devise mondiale et les états ne pouvaient émettre des billets, plus que ce que contenait leur réserve en or. Un jour, les USA ont changé la donne et leur monnaie est devenu l'argent roi. Le monde a accepté, les USA n'étaient-ils pas le champion du monde libre (et non faussé)? Et comme, il fallait taper aux quatre coins de la planète, les entreprises de notation ont évalué les banques, les collectivités publiques des états et enfin les états eux-même. Enfin, pour parachever le tout, à la fin des années 1970, les USA ont imposé des taux d'intérêts forts pour les pays faibles.
Quand vous saurez que les agences de notation sont rémunérées par les opérateurs des marchés et aussi par les états qu'elles évaluent, tous les conflits d'intérêts (capitalistes) et de conflits (capitalistes) s'en donnent à coeur joie.
La Banque de France a aussi pour fonction de noter les 20 000 entreprises de notre pays, du grand groupe à la petite pme. Mais elle n'est plus le service public d'autrefois. Sous l'influence des marchés spéculatifs, elle considère la rentabilité en premier lieu.
Pourquoi ne pas avoir d'autres critères? Eux liés à la création de richesses, à l'économie réelle, à la politique des ressources naturelles, au développement des territoires. Ce qui passerait effectivement par le renforcement de l'emploi, de la formation et de la recherche.
Ah, je vous parle d'un autre monde? Pourtant...