La BCE somme l'Europe d'adopter la rigueur
Dans cette crise du système capitaliste, on n'entend pas Mme Lagarde depuis le FMI, aux USA. Pas la peine d'ailleurs, Jean-Claude Trichet, le big boss de la Banque centrale européenne (BCE), somme l'Union européenne de privatiser à outrance et de réduire les budgets sociaux. Message reçu par notre ministre des finances (il a écourté ses vacances, le pauvre) pour dire que la TVA des cafés restaurants n'augmentera pas, pas plus d'ailleurs que les impôts de ses amis, les nantis, et que ne diminueront pas les exonérations patronales. Par contre, il y aura de la rigueur, comme si l'austérité sur le plus grand nombre ferait accélérer la consommation et donc produire plus.
Rappelez-vous, ceux de la droite à la gauche, en passant par les écolos, qui sanctifiaient une Union Européenne, nouvelle terre de justice et de fraternité. Alléluia, fermez le ban!
Parlons-en aujourd'hui. Sur 27 pays appartenant à l'UE, 15 ont adopté l'euro comme monnaie commune. Et cet eurogroupe est dirigé par le Luxembourg qui nage dans la cour des paradis fiscaux (vous parlez d'un exemple). Londres, la plus grand place financière et boursière européenne, n'y est pas dans l'euro. On se demande bien pourquoi le locataire de l'Elysée lui téléphone pour améliorer la politique commune européenne. A moins de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. L'Allemagne, elle y est dans l'euro. Mais elle ne prête qu'aux riches. Pour les autres, elle les assassine avec des taux d'emprunts excessifs, quitte à les chasser de l'UE lorsqu'ils n'auront plus un radis. Ce qui ne saurait tarder. Pendant ce temps, car les affaires sont toujours les affaires, le groupe GDF Suez s'acoquine avec un fonds de pension chinois; (Ah, ce capitalisme libre et non faussée qui fait fi des frontières et des idéologies).
Mais au fait, ils ont raison les capitalistes, il vaut mieux voler les pauvres. Ils sont bêtes et ils sont toujours les plus nombreux.