Daniel Cohn-Bendit est vache avec ses potes
Vendredi, dans Libération, le député européen d'EELV, a tiré à boulets rouges sur ses potes du même parti que lui.
A les faire verdir de rage. Et grand écart politique, fini les diatribes outrancières contre Mélenchon. C'est presque son ami, puisqu'il le voit dans une "coopérative des écologistes" qui réunirait tout le monde (peut-être avant le grand soir vert) de Nathalie Kosciusko-Morizet (Ump) à justement le candidat Fg à la présidentielle. Pas moins. Et alors, plus de EELV ?
Oui, dixit toujours Cohn-Bendit: "On existe à l'Assemblée, au Sénat et au gouvernement, mais plus dans la société, affirme-t-il dans Libération. Nos succès institutionnels ne sont pas accompagnés, bien au contraire, d'une dynamique citoyenne. Notre image est devenue détestable. Nous avons échoué là où on voulait redonner espoir en faisant de la politique autrement. Aujourd'hui, nous incarnons souvent l'insoutenable légèreté de l'arrivisme." Et il poursuit: "le plus détestable a été la course aux maroquins ministériels". Quant à Cécile Duflot, à la fois ministre, député de Paris et grand sachem de EELV: " Chef de clan, elle impose l'intérêt de ses pairs contre l'intérêt commun". Pas moins.
Le coprésident du groupe Verts des députés européens se déclare "militant en sursis": "Les nombrilismes nationaux, et donc aussi français, m'ennuient profondément. Si ce parti continue avec cette structure pyramidale autoritaire, ce sera sans moi", a-t-il menacé.
Connaissant l'homme, on en resterait baba (Au rhum bien entendu et biologique, ça passe mieux en bouche, non?) Ceci est dit à la veille du conseil fédéral des écolos, dans lequel Cécile Duflot devrait passer son baton de maréchal. Cela risque de saigner grave dans la verte prairie.
Le journal La Croix en plaisante aussi avec cette photo à sa une sur ce sujet: