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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Capture d'écran sur REPORTERRE

Capture d'écran sur REPORTERRE

L'Allemande madame Ursula von der Leyden, patronne de la Commission européenne, adoubée à ce poste par les 27 chefs d'état et de gouvernement, vient de parapher le Mercosour en se déplaçant en Uruguay.

L'Allemagne, chef de file du capitalisme sur le continent européen, applaudit à deux mains. Mais quid de la démocratie et de la souveraineté agricole, notamment de la France dans cet accord?

Et en reste-t-il beaucoup qui plaide pour une Europe sociale dans cette partie du vieux continent bien corseté pour des lunes par le capital libre et non faussé, agrémenté d'une montée de l'extrême droite partout en Europe?

"Nous avons conclu les négociations pour l’accord UE-Mercosur. C’est le début d’une nouvelle histoire. Je me réjouis maintenant d’en discuter avec les pays européens", a déclaré madame Ursula von der Leyen.

Ah bon, la patronne de l'exécutif de l'UE peut avaliser seule un traité de libre-échange, dans lequel la concurrence sera libre et non faussée entre l'Urugay, le Brésil, l'Argentine, la Bolivie et le Paraguay et l'Union européenne. Privilège de droit divin alors, comme Macron peut dissoudre l'Assemblée nationale et nommer qui il veut comme premier ministre?

Attention, cette signature n'est pas un diktat de madame Ursula von der Leyden. Il reste aux 27 chefs d'état et de gouvernement de le ratifier. Mais la procédure est tellement compliquée qu'une chatte y perdrait ses chatons. Et comme toujours, les eurodéputés ne participeront pas à ce conclave, vu leur statut au ras des pâquerettes, puisqu'ils n'ont pas le droit de légiférer.

Bref, l'Allemagne souveraine va vendre son industrie automobile dans le cadre du Mercosour. L'Espagne, 4e puissance économique européenne, compte exporter également à tire larigot.

Grenpeace parle d'un traité commercial "désastreux".

Mais business est toujours business dans le monde du capitalisme et peu importe le sort de plus de 449 millions de consommateurs européens et la souveraineté nationale agricole.

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