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Mayotte dévastée et meurtrie: Bayrou s'en va à Pau en jet
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20 sur 20 pour François Bayrou, adoubé par qui-vous-savez, pour former un nouveau duo de droite afin de conduite le business du Capital et des actionnaires.
Devant la dévastation incommensurable qu'endure le 101e département français, le plus pauvre de la 5e puissance économique internationale, prendre le jet pour le conseil municipal de Pau au lieu de se rendre à Mayotte, François Bayrou n'a pas hésité: C'est dans la ville des Pyrénées-Atlantiques dont il est maire qu'il a choisi sans l'ombre d'un doute!
Entre le plan-plan municipal routinier, qu'aurait pu diriger facilement le premier adjoint, le premier ministre a tranché: Maire de Pau, j'y suis, j'y reste! Et cerise dans le micro, il a dit tout le bien du cumul des mandats, cumul interdit pourtant par la loi de la République dont il est le premier ministre.
Bruno Retailleau n'a pas fait mieux lors de son voyage express à Mayotte. Le ministre de la police démissionnaire, délégué dans Mayotte on ne sait pas par qui, a fait un tout petit tour de l'archipel, surtout par les airs, pour partir dare-dare se retrancher en toute sécurité sur l'île de la Réunion, à 1 435 km à vol d'avion. Bonjour la facture en kérosène pour si peu de temps!
Hier soir, le locataire de l'Elysée présidait enfin une réunion soi-disant urgentissime sur la situation dans l'archipel de Mayotte. Sans Bruno Retailleau ni François Bayrou. Ben oui, c'est la droite, c'est la droite, c'est la droite qui nous faut, ho, ho, ho, ho!
La cheffe de l'extrême droite est allée prêter hommage au nouveau premier ministre. Elle a trouvé l'entrevue constructive.
Encore que François Bayrou n'avait pas trop le temps des salamalecs d'usages sous les ors de la République française. Il cherchait sa brosse à dents pour partit illico presto en jet pour la ville de Pau, dans la tranquillité des Pyrénées-Atlantiques.
Allez, tous en choeur: "Montagnes Pyrénées/Vous êtes mes amours/Cabanes fortunées/Vous me plairez toujours/Rien n'est si beau que ma patrie-ie/ Rien ne plaît tant à mon amie-ie..."