François Fillon et la Justice qui passe
L'ex-premier ministre de droite de Nicolas Sakozy du même métal avait maille à partir avec la Justice. Une de plus et cela datait de 2017. Oui, ce n'était pas dans le genre comparution immédiate. Mais que reprochait-on à celui que Wikipédia dénomme comme "homme d'Etat et homme d'affaires français"? Comme quoi aussi, après la politique, tous les chemins ne mènent pas à Rome.
Bref, un ex-assistant parlementaire dudit ex-premier ministre, rétribué par l'Assemblée nationale et donc par les deniers publics de vous et moi, avait été embauché "exclusivement à la rédaction d’un livre de campagne dans le seul intérêt du candidat François Fillon, caractérisant ainsi l’infraction de détournement de fonds publics par le député", selon le Parquet national financier.
Et vendredi dernier, en 2024 donc, le même Parquet national financier procédait "au classement sans suite au motif de régularisation de l’enquête préliminaire mettant en cause François Fillon (...) pour "les conditions d’emploi de Maël Renouard" (...). Ledit Maël Renouard avait donc été embauché pour l’écriture de Faire, livre-programme du candidat François Fillon à l’élection présidentielle publié en 2015.
Environ 70 000 euros, c'est la somme payée par celui devenu homme d'affaires français en guise de remboursement du salaire et des charges de son ex-plume rémunéré par des fonds publics.
"Après 7 ans d’enquête, je ne peux que me réjouir de cette décision de classement" a déclaré l'avocat de François Fillon. On le serait à moins. Non?