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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

capture d'écran sur FB

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Madame Rachida Dati, ministre de la Culture du gouvernement Macron-Barnier, a trouvé l'astuce pour renflouer son budget que ses chefs ont bougrement raboté: 5 euros pour pénétrer dans la cathédrale parisienne!

Ainsi, comme Jésus multiplia les pains, la ministre de la Culture espère agir pareillement avec un billet de 5 euros. A l'entrée de ND de Paris, pourquoi pas des poinçonneurs comme autrefois dans le métro. Les tickets seront-ils achetés en agence de voyage ou dans un guichet à l'entrée?

Cela sera gratos, heureusement, pour les fidèles qui viennent faire leurs dévotions dans l'église catholique, apostolique et romaine. Mais qui pour contrôler le certificat de baptême et la foi pour prier vraiment afin de ne pas débourser 5 balles? Et quant aux gueux qui viendraient quérir refuge dans ND de Paris, tant il vrai que depuis Esméralda, l'église n'est plus un sanctuaire pour tout déshérité?

Ceci dit, sérieusement, la loi de 1905 impose la gratuité des lieux de culte. Chacun peut y pénétrer avec bienséance sans aucune obligation de prier ni de rendre de compte à quiconque.

Il ne reste plus à madame la ministre de la Culture qu'à taxer peut-être le revenu des troncs du culte. Mais que ne ferait-on pas pour exonérer les ultrariches et le Capital de l'impôt.

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L
Pour visiter la Sagrada Familia à Barcelone ,il en va de 30 à 120E ,sans qu'il y ait difficulté" à séparer les fidèles ,des touristes.Est il normal de considérer comme sacrilège le fait de faire contribuer les touristes à l'entretien du patrimoine religieux.,La restauration de notre dame à la suite d'un sinistre aux origines obscures , a en fait été trés largement pris en charge par le contribuable par le biais du mécanisme des réductions d'impôt.Le compte rendu d'une récente commission sénatoriale me laisse à penser qu'une sérieuse réflexion reste à mener sur les conditions de mise à disposition du patrimoine religieux ,au sein de la formation dont était issu l'un des rapporteurs.
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L
La comparaison des taux de citoyens se prévalant de leur attachement au catholicisme est à prendre avec circonspection ,dans la mesure où l'étude de l'insee ne vise que la population entre 18 et 59 ans.Cela dit c' est sans influence sur mon propos,étant fait observer que les modalités de mise à ,diisposition du culte catholique, des églises dévolues aux communes ou à l'état sont réglées par les lois de 1907 et de 1908,qui pour parvenir à un accord ,se sont éloignés de l'esprit de celle de 1905,rompant le principe d'égalité et de neutralité.Pour faire simple alors que les cultes protestants ou israélite ont à leur charge tout l'entretien des édifices qui leurs sont dévolus ,l'entretien lourd des églises antérieures à 1905 est à la charge des collectivités.En fait,bien que les biens soient mis à la disposition du culte de manière exclusive et pérenne, jusqu à temps que le bénéficiaire renonce à cette dévolution.<br /> i
L
Plusieurs différences avec l'Espagne. D'abord, près de 70% des Espagnols se prononcent pour l'Eglise catholique; apostolique et romaine. En France, l'étude INSEE 2019-2020 révèle 51% sans religion, 29% chrétiens catholiques, 9% autre religion chrétienne, 10% se déclarent musulman, 1% de religion bouddhiste,... Ensuite, existe en France, la loi du 9 décembre 1905 indiquant que les édifices religieux construits avant cette date sont propriétés des communes et non plus des églises. Selon ladite loi, il n'est pas interdit de croire ou ne pas croire en une religion et le blasphème n'existe pas. Enfin, l'article 17 de la loi de 1905 impose que La visite des édifices et l'exposition des objets mobiliers classés seront publiques : elles ne pourront donner lieu à aucune taxe ni redevance. Néanmoins, quiconque pénètre dans un église peut faire le don de son choix dans les troncs disposés pour ce geste.<br /> Il n'en reste pas moins que les petites communes françaises ont de réelles difficultés à gérer et à entretenir les établissements religieux leur appartenant par la loi de 1905 et sans aucun desservant à l'intérieur pour dire les offices religieux.