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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Ce 19 octobre 2023, la petite enfance publique a fait grève dans toute la France

Une information sociale qui a échappé à tous les médias Comme ceux-ci se sont étendus peu sur la mal-être de nos anciens dans les Ephad, pourquoi voudrait-on que la politique antisociale du gouvernement dans les crèches publiques soit à la Une.

Alors que forcés par les évènements, ils discourent parfois devant les dysfonctionnements encore plus graves dans la petite enfance privée aux mains du fric-roi?

Pourtant, une fois de plus, dans toute la France, face à la dégradation des conditions d’accueil des enfants, des conditions de travail des professionnel·les de la petite enfance et à la dévalorisation de ces métiers, la CGT appelait, jeudi 19 octobre, à une journée de grève.

À cette occasion, elle revendiquait un véritable service public de la petite d’enfance et un plan d’investissement améliorant la qualité de l’accueil, seul véritable rempart à la marchandisation de ce secteur.

En avril dernier, après un drame dans une crèche à Lyon, l’Inspection générale des affaires sociales publiait un rapport alarmant confirmant la dégradation des conditions d’accueil dans les établissements de petite enfance. 

Elisabeth Borne, première chambellan du palais de l'Elysée, annonçait la création de 100 000 places d’accueil d’ici 2027, pour atteindre 200 000 places en 2030. 5 milliards d'euros seraient débloqués à la Saint-Glinglin, pardon d'ici 2030, peut-être alors pour Noël 2030 quand le père Noël fait dit-on des miracles.

Mais trêve de bêtises et de mensonges, pour la petite enfance publique ( 98% des salariés sont des femmes), 11,3 milliards d’euros sont nécessaires pour la revalorisation des emplois existants et pour les créations d’emplois revalorisés. 

76 000 emplois sont nécessaires pour réduire les inégalités les plus criantes et il faut en créer 218 000 pour un niveau de service public de qualité dans toute la France sur-le-champ.

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