JO 2024 à Paris: des centaines d'ouvriers sans papier en grève en Île-de-France depuis ce mardi 17 octobre
Ils vivent ici, ils bossent ici. Sans papier, exploités par le patronat du BTP, du nettoyage, de la logistique ou de la grande distribution, et ses 33 entreprises de sous-traitant, plus de 500 travailleurs demandent leur régularisation. Et dans les conventions collectives nationales afférentes, les minimas de branches sont au ras des pâquerettes, quand ils y sont appliqués.
Essentiellement originaires d'Afrique, ils bossent durement dans 33 entreprises à Paris et en Seine-Saint-Denis. Un grand coucou à Paname d'Anne Hidalgo et au comité d'organisation des JO pour qui tout va bien madame la marquise.
Avec la CGT, une banderole revendique leur titularisation.
La majorité des grévistes travaillent en intérim pour des sous-traitants, «au bénéfice» de géants comme Veolia, Chronopost ou Carrefour. Cela «permet de masquer la surexploitation» de ces sans-papiers, dénonce dans un communiqué la CGT,. «Nous sommes en grève dans nos entreprises pour gagner notre régularisation et nos droits», assurent les grévistes dans le même communiqué.
Bientôt, au Parlement à partir du 6 novembre, un débat, ou pas, sur un projet de loi sur l'immigration. Coucou à la droite et à l'extrême droite, pour qui, déjà, le Smic actuel est une charge exorbitante pour les tauliers.
En Ile-de-France, les immigrés représentent «40 à 62 % des travailleurs des branches de l’aide à domicile, du BTP, de l’hôtellerie-restauration, du nettoyage, de la sécurité et de l’agroalimentaire», insiste la CGT.
Dis, Olivier Dussopt, ex-député socialiste, adoubé par Macron sinistre du Travail, combien d'ouvriers sans papier parmi eux? Et qu'en dit-on aussi du côté des Renseignements du ministère de l'Intérieur?