La CGT sème le chaos dans le ramassage et le traitement des déchets à Paris, dixit Le Figaro de ce 3 février
Breuh, ça fait froid dans le dos, surtout en cette période de contamination au coronavirus. Cela n'est pas dans le journal historique de la droite et du patronat, mais un élu étiqueté socialiste à Paris les a dites dans la téloche.
En vérité, contre la réforme anti-sociales des retraites, à Paris notamment, mais aussi dans 84 communes d’Île-de France, le ramassage des ordures ménagères est fortement perturbé, voire à l’arrêt dans certains arrondissements parisiens.
A l'appel de la CGT-Energie, depuis le 23 janvier, toute la chaîne de gestion des déchets ménagers est perturbée par le blocage des 3 plus grands sites d'incinération d’Île-de-France. Six fours sur sept (le septième est en maintenance), sont éteints et ne brûlent plus les ordures collectées par les bennes. De plus, comme le décrie Le Figaro, s'ajoute la mobilisation d’agents de propreté de la ville de Paris, à l'appel de la Fédération CGT des Services publics. Ces derniers n’ont pas l’habitude de faire grève en même temps que les agents des incinérateurs, s'horrifie toujours Le Figaro.
Ce lundi matin donc, 6 des 5 garages à bennes à ordures de Paris étaient bloqués. La situation ne va pas s’arranger, les grévistes ayant décidé en assemblées générales de poursuivre leur action jusqu’au 7 février.
"Afin de garantir la continuité du service de gestion des déchets et d'éviter des atteintes graves à la salubrité publique", le préfet de la préfecture de police de Paris confirme la "réquisition de personnels sur les deux usines d'Ivry-sur-Seine et de Saint-Ouen".
Ben oui, lui, comme les forces de l'ordre, va bénéficier d'un régime spécial de retraite dit -sans rire du tout- universel. tout comme les sénateurs, ou les ministres, ou le président de notre république.