Edouard Philippe restituant(sic) le GRRAND débat national:
Je vous ai apporté des bonbons, car le pouvoir d'achat c'est périssable et les bonbons c'est tellement bon. Alors je vous ai apporté des bonbons...
C'est en long, en large et en travers, ce qu'a débité le premier des chambellans de Manu 1er, pour monter qu'il existe toutefois sous les ors du palais de l'Elysée. Mais son patron interviendra bientôt pour dire ce qui est bon à la France des riches et du capital.
Questions et thèmes du grand machin chose national, choisis par le maître dudit palais, n'avaient pas vocation à renverser la table. Et la démocratie citoyenne, prônée par les régents de notre mauvaise société, ne fut donc pas au rendez-vous. Selon le Cevipof, Centre de recherches politiques de Sciences-Po, les participants au GRRAND débat national sont à 76% propriétaires, 65% diplômés de l'enseignement supérieur et 77% des retraités. C'est vrai aussi que parmi les représentants de la nation à l'Assemblée nationale, aucun député n'est ni ouvrier ni employé, quand ces 2 catégories sont majoritaires en France.
On a cru entendre dans les très longs propos d'Edouard Philippe qu'il y aurait une baisse des impôts. Quand la moitié des citoyens n'est pas imposable! En revanche, le peuple est assujeti à l'injuste TVA.
La presse de la pensée unique, représentant le capital et ses commis, patentés ou non, a naturellement salué le grand machin chose.
Le MEDEF, lui, est content, content de ce GRRAND débat national piloté par celui qu'il a posé à l'Elysée. La prochaine feuille de route, édicté par Emmanuel Macron, ne fera aucun mal aux riches et au capital.