Ce soir, notre révenridissime, élu avec 24,01% des exprimés le 7 mai 2017, va dire ce qui est bon pour la nation
La responsabilité personnelle de Manu 1er, président de notre mauvaise république, ne compte surtout pas pour rien dans la crise sociale et politique qui secoue actuellement le pays. Avec une Assemblée nationale à ses ordres, il a multiplié les cadeaux envers les riches et le patronat depuis son élection au palais de l'Elysée. Non content de tous ces actes anti-sociaux, il s'est montré méprisant envers les catégories populaires.
Bref, il a renoué sans vergogne avec un genre de politique comme s'il était un monarque de droit divin. Pour ce faire, lui et les siens n'ont eu de cesse de répéter que les Français avaient voté pour le changement qu'il incarnait.
Or, le 11e président de la République ne fut élu que par défaut. 25, 44% de citoyens s'étaient abstenus lors du deuxième tour (22,2% au 1er tour). Et l'abstention grimpait à 30% lorsque le revenu du foyer était inférieur à 1 250 euros par mois, selon l'étude Ipsos. Les bulletins blancs représentaient 8,22% des votants, les bulletins nuls 3% des mêmes votants. En fin de compte, Emmanuel Macron n'était élu que par 24,01% des exprimés. Bien loin d'une adhésion triomphale.
En revanche, dès le 1er tour, avec la victoire plus que probable du candidat ex-banquier d'affaires et ex-ministre du PS au pouvoir, le CAC 40 gagnait 4,1% dès l'ouverture de la Bourse et les Banques gauloises progressaient entre 7 et 9%.
Une taxe de trop sur les carburants et une augmentation de la facture du gaz et de l'électricité au 1er janvier 2019, un mouvement s'est élargi en revendiquant une augmentation générale du pouvoir d'achat.
Ce matin, Pour contrer la contestation sociale contre son régime, Manu 1er reçoit pêle-mêle le patronat, les présidents de droite du Sénat et de l'Assemblée nationale, les associations d'élus et les syndicats. Un représentant par organisation, précise le carton du palais de l'Elysée. D'ores et déjà, sa ministre du Travail, Muriel Pénicaud, qui est dans ses bons papiers, a écarté tout coup de pouce au SMIC. Et Marine Le Pen, disait tout son attachement aux institutions monarchique de la 5e République.
Dormez braves gens, il est 20 heures et la nuit est claire, sans fraude fiscale des cols blancs, ni profits faramineux des actionnaires ou de cadeaux aux riches et au capital!