Hier dans les téloches, rien ou si peu: Macron ne touche ni aux riches ni au capital
Selon les médias à ses ordres, le discours de Manu 1er allait être Noël avant l'heure, le "tournant social" de son quinquennat. Cela ne pouvait pas être autrement, il était le père de la Nation toute entière et plus celui des riches et du capital qui avaient placé un ex-banquier sur le trône de l'Elysée. Et les mêmes médias de discourir jusqu'à tard hier dans la soirée sur les cadeaux au peuple apportés dans la hotte. Eh bien non, à vous les pommadés de l'info et à ses servants de la politique, Macron reste bien le président des riches et du capital.
Aucune augmentation générale du pouvoir d'achat, entendez les salaires dans le privé ou le public, les pensions de retraite, les chômeurs indemnisés ou les prestations dites sociales comme les APL ou les allocations familiales. Aucune baisse non plus de la TVA ou de la taxe sur les mutuelles de santé.
En revanche, le peu que notre révérendissime cède sera payé par la collectivité humaine à la place du CAC 40 et des riches toujours exonérés de l'impôt sur les grandes fortunes. En effet, les mesurettes annoncées écartent absolument toute contribution directe des entreprises.
L'augmentation mensuelle de 100 euros brut sur le SMIC n'accroit que la valeur de la prime d'activité, aide sociale de la collectivité nationale qui n'alourdit pas la facture des entreprises. Même cadeau aux entreprises avec les heures supplémentaires pour ceux qui les effectuent. Quant à la hausse de la CSG sur les retraites, elle n'est annulée que pour les retraités dits modestes modestes, alors que la majorité survit avec une pension de l'ordre du SMIC à 9,88 euros de l'heure.
Pour le SMIC et les heures sup, c'est "sans qu'il en coûte un euro de plus pour l'employeur", a donc réaffirmé le commis du capital en France. Sans rire, car toujours du même côté de la barricade, il a souhaité que les entreprises "qui le peuvent" allouent à leurs travailleurs "une prime de fin d'année" sans que cela ne coûte toujours rien à l’entreprise.
"Ma légitimité, je ne la tire que de vous", a assuré hier soir Manu 1er, ses yeux dans nos yeux. Eh bien, merde alors!