Demain, à Roanne, rassemblement pour la justice et les libertés
Tandis que le MEDEF et la FNSEA poussent à détruire et dégrader des biens et des équipements publics payés avec notre fric, à propos de l'éco-taxe, sans qu'aucune poursuite judiciaire ne soit entreprise contre les donneurs d'ordre, deux poids, deux mesures.
A Roanne, ce 5 novembre 2013, 5 syndicalistes de la CGT vont être jugés. Pas pour des actions de violences observées ces derniers jours. Mais pour avoir refusé un prélèvement d'ADN pour être fichés à vie, lors de leur activité militante pour la défense des retraites et de l'emploi. Oui, depuis mai 2012, François II est sourd à une politique de progrès et de justice sociale.
Le gouvernement et le parlement mettent en œuvre des réformes fondamentales qui cassent le Droit du Travail. Pour mettre en place cette politique, la répression à l’encontre de l’action syndicale est orchestrée sous la houlette du gouvernement socialiste.
La CGT propose trois mesures pour renforcer la protection des militants syndicaux et de tous ceux qui luttent :
1) Le vote définitif, par l’Assemblée Nationale, de la Loi d’amnistie « des délits commis lors des mouvements sociaux », adoptée par le Sénat le 28 février 2013.
2) Une loi portant sur des droits nouveaux protégeant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.
3) De retirer de la liste des délits susceptibles d’être inscrits au fichier des empreintes génétiques, toutes les condamnations touchant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.