Gaffe, un gros bonnet, même avec un bonnet rouge sur sa tronche, reste un gros bonnet
Dans cette France injuste, les patrons sont reçus en rangs serrés à l'Elysée et François II en a adoubé quelques uns comme chefs de projets afin de redresser l'industrie française. Dans cette France injuste, le patronat délocalise et licencie à tour de bras sans que des députés godillots n'aient envie de voter la moindre loi contre les licenciements boursiers. Dans cette France injuste, depuis mai 2012, aucune loi progressiste d'envergure n'est venue enrayer le mal-vivre du peuple.
Dès lors, dans cette France injuste, les invisibles, pourtant la vraie force vive de la nation et qui l'ont créée de leur sang et de leurs larmes, boudent les urnes ou vont se complaire dans la mare brune des Le Pen. Ce samedi, à Quimper, des invisibles ont même battu le pavé derrière les gros bonnets de la droite, du patronat et de la FNSEA, ces gros bonnets, affublés d'un bonnet rouge, dont eux et leurs ancètres n'ont jamais eu rien à foutre des invisibles.
Oui, dans cette France injuste qui le devient de plus en plus, des invisibles sont déboussolés dans la même proportion. Hier, sur mon blog, j'ai dit toute mon amertume en passant la chanson Les cons.
J'ai reçu deux envois anonymes me fustigeant. Anonyme, comme l'était la délation envers les juifs et les résistants du temps où l'extrême-droite, le patronat et Pétain "Chef de l'Etat Français" collaboraient avec le Reich nazi dans notre patrie occupée.
Aujourd'hui, je persiste et je signe toujours de la même façon. J'y ajoute le dessin pris chez Canaille le Rouge à lire sous le titre "du mot d'ordre rebondissant comme un révélateur":
Et allez, Camarade de Jean Ferrat, pour que les invisibles retrouvent la couleur de leur classe et de l'espoir. Vraiment, sans langue de bois ou calcul politicard d'aucune sorte qui embrument les esprits.