Un exemple de la poudrière syrienne: la ville d'Azaz
Située à la frontière avec la Turquie, elle est tombée mercredi aux mains du groupement djihadiste dénommé l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL) et lié à Al-Qaïda.
Or, elle n'était plus contrôlée par le régime de Bachar al-Assad, mais par les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), le bras armé de la Coalition nationale syrienne. Jusqu'alors, les rebelles ne disaient trop rien contre les bandes djihadistes qui leur prêtaient main forte.
Désormais, ce n'est plus pareil, ils viennent de condamner l'agression et le fait que les djihadistes servent "des projets extérieurs et appelle à instaurer un Etat (islamique) dans les contours de l'Etat syrien, en violation de la souveraineté nationale" syrienne.
Ils se sont aussi indigné du recours "à la force contre les civils et du bellicisme à l'égard de l'ASL" et accuse EIL d'avoir "renoncé à combattre le régime dans différentes zones et de s'employer à renforcer son emprise sur des zones libérées".
L'ALS a envoyé sa brigade Tawhid s'interposer dans la ville entre jihadistes et son bataillon local. Une trève a été conclue entre ASL et EIL à Azaz.
Pour se rabibocher et puis recommencer?
Source: AFP.