Montebourg à Alcatel: "attention, pampam cucul!"
Vous le savez, François II a adoubé Arnaud Montebourg en ministre du redressement productif qui ne redresse rien ou pas grand chose. Le malheureux épisode de Florange illustre bien l'Elysée et son ministre mettant pied à terre devant l'affairiste Mittal, enterrant de facto l'acier lorrain et ouvrant la porte de Pôle emploi et de la précarité à des milliers de salariés. Et j'oubliais, entre autres exemples récents, PSA.
Et voilà que Alcatel-Lucent décide de supprimer 900 emplois en France, de fermer ses centres de Toulouse et de Rennes et d'en offrir 3 autres à qui les veut en 2014. Sans parler des travailleurs de la sous-traitance qui vont avec. Et notre ministre du redressement productif (c'est son titre de chambellan) de dire:
"Nous avons avons dit [au PDG d'Alcatel-Lucent] que la première des choses était que le plan social qui fait payer à la France de façon excessive le tribut, la cotisation à la restructuration mondiale d'Alcatel, est excessif".
Excessif, pas inadmissible, alors qu'Alcatel signe son 6e plan de licenciements en 7 ans.
Bon, Montebourg a dit aussi qu'il était choqué par ce plan social. Oui, mesdames et messieurs, plan social, c'est quand même mieux que plan de licenciements. Il y a social dans le terme et ça rappelle quelque chose. D'ailleurs, c'est pour cela que le ministre du redressement productif se situe à l'aile gauche du PS.
Merde, qu'est ça doit être à la droite du parti à la rose. A moins que le centre et les ailes du parti de l'Elysée, tous bien pourvus en maroquins ministériels et autres postes dans les cabinets ministériels, soient d'accord à être les loyaux gestionnaires du capitalisme.
Vous avez dit social? Comme social-démocratie alors. Je préfère.
Sinon, Canaille le Rouge a une autre idée au sujet d'Alcatel-Lucent. Je vous y renvoie.