Les USA d'Obama flic du monde
Où est passé la souveraineté nationale de la France, du moins ce qu'il en reste notamment son espace aérien? L'avion présidentiel d'Evo Morales, chef d'état élu démocratiquement de Bolivie, revenait d'une conférence internationale de Moscou.
Moscou, son aéroport où se trouve bloqué Edward Snowden, ex-technicien de l'espionnage US, devenu apatride pour avoir informé le monde que Mickey espionnait toute la planète dont la France son allié à l'OTAN. Edward Sowden, recherché par les USA, qui demande un asile politique aux pays "libres"(sic) dont la France, sans réponse à ce jour de la patrie des droits de l'Homme...
Et bien, parce que la libre Amérique d'Obama croyait que l'ex-technicien de la NSA était à bord de l'avion du président de la Bolivie, il a fait interdire à la France le survol de son espace aérien national. Edward Snowden n'y était pas, mais Evo Morales fut traité comme un terroriste et bloqué en urgence à Vienne.
Oui, les USA commande bien à ses valets et aucun de ceux-ci ne mouftent d'un poil. Les USA sont en train de palabrer avec les Talibans terroristes afghans pour leur départ de ce pays. Ils sont les grands amis et soutiens de l'Arabie saoudite ou du Qatar, grands financiers des bandes terroristes islamistes mettant à feu et à sang l'Afrique...
Par contre, les USA d'Obama viennent d'épingler Cuba dans le nombre des états qui soutiennent le terrorisme. Pas Les monarchies pétrolières arabes intégristes!
Depuis 1982, Cuba fait partie de la liste des nations soutenant le terrorisme international, établie par le Département d’Etat des Etats-Unis, avec pour conséquence l’application de diverses sanctions, en plus du blocus économique assassin décidé lui en 1962.
Dans son dernier rapport rendu public le 30 mai 2013, Washington justifie le maintien de La Havane au sein de ce groupe en soulignant que « dans les années passées, certains membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont été autorisées à trouver refuge à Cuba », que « le gouvernement cubain a continué à abriter des fugitifs recherchés aux Etats-Unis. Le gouvernement cubain a également fourni un soutien tels qu’un logement, des bons alimentaires et un accès aux soins à ces individus ».
Néanmoins, Washington omet de souligner plusieurs éléments fondamentaux qui mettent à mal les différentes accusations. Pour ce qui est des FARC, La Havane a effectivement accueilli certains éléments par le passé. Mais la Colombie avait sollicité le gouvernement cubain pour cela dans le cadre de négociations destinées à déboucher sur un accord de paix. Ainsi, depuis novembre 2012, Cuba est le siège de négociations entre des représentants des FARC et du gouvernement colombien.
Wayne S. Smith, ancien ambassadeur étasunien à Cuba, a fait part de son incompréhension suite à la publication du rapport : "Le gouvernement colombien, loin d’accuser Cuba d’abriter des guérilléros, a salué à maintes reprises la contribution de La Havane dans le processus de paix".
De la même manière, Patrick Ryan, ancien ambassadeur étasunien, auteur des rapports sur le terrorisme entre 2007 et 2009, a conjuré Washington de mettre un terme à la stigmatisation contre La Havane :"En tant qu’ancien diplomate américain, auteur des rapports sur le terrorisme entre 2007 et 2009 […], j’ai visité Cuba à de nombreuses reprises dans le cadre de mon travail. Je suis convaincu que le fait de maintenir Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme est absurde et hautement politique, notamment au vu de ses omissions évidentes."
Voilà quelques faits de la part d'un pays dont la statue de la Liberté éclaire soi-disant le monde.