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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

La braderie de notre souveraineté nationale avait bien débuté sous Sarkozy. Elle s'est accentuée avec François II à l'Elysée. Militairement, sous le gouvernement des riches et du patronat, notre patrie avait intégré le commandement de l'Otan, l'arme internationale gendarmant le monde pour le seul profit des USA. D'aucuns auraient donc pu croire que François Hollande, installée sur son trône, n'aurait pas joué le caniche de Barack Obama. Et bien non, tout faux de ce côté- là aussi.

L'aventure militariste en Syrie en est la preuve.

 

A la fin de la semaine dernière, Les USA et la Grande-Bretagne, sans aucune concertation avec leurs alliés dont la France, avaient décidé de bombarder la Syrie. Cela entériné à l'initiative des USA, fut rendue publique une conversation téléphonique Obama-Cameron expliquant la chose, surtout ordonnant à leurs valets de constituer une coalition pour aller bouter Bachar Al-Assad hors de ses frontières.

 

Loin de moi d'affirmer que Al-Assad est un démocrate accompli et sans doute détient-il en ce moment le pompon sanglant sur tous les états arabes dont aucun n'est démocratique.

Pour autant, fallait-il que François II aboie comme un caniche content de retrouver son maître, dès que fut connue la décision impérialiste US de s'affranchir de l'ONU ? Fallait-il bomber davantage le torse et se montrer plus servile que David Cameron d'ordinaire la voix inconditionnelle de son maître? Et bien, François II a agi ainsi.

 

Mais patatras, voilà que les peuples du monde trouvent que cette assaut militariste ne libèrera pas la Syrie, tout au contraire. Qu'en Grande-Bretagne, le chef du gouvernement doit passer par l'aval du Parlement selon la Constitution. Encore patatras, malgré une majorité élue en faveur de Cameron, la Chambre des communes refuse d'aller bombarder la Syrie.

Du coup, Obama, sans son second dur à cuire de chez les durs à cuire à ses côtés, et aussi devant son opinion publique réfractaire après l'Irack, l'Afghanistan et la Syrie, décide de faire voter son Parlement après le 9 septembre.

Que cela ne tienne, François II reste droit dans les bottes guerrières d'Obama. Il n'a pas revêtu sa tenue kaki de chef des armées françaises pour rien. Il vitupère plus fort, dressé sur ses ergots. L'article 35 de la Constitution, qui donne des pouvoirs monarchiques à un président élu, lui en donne le droit.

Et Harlem Désir, le cabot qu'il a adoubé à la tête du PS, de clamer, depuis sa tour d'ivoire de la rue Solférino à Paris, que les opposants à François II et à sa guerre "font preuve d'esprit munichois".

Munichois: hommes politiques favorables aux accords de Munich en 1938, livrant l'Europe Centrale à Hitler, à commencer par la Tchécoslovaquie indépendante. Accord ratifié en France par les députés de droite (sauf un), tous les 149 députés socialistes. Les 72 députés du PCF avaient voté contre. On connait la suite sanglante.

 

En 2013, des chiens aboient toujours, mais des hommes et des femmes libres continuent de passer et de penser. François II, son cabot de Solférino, ses chambellans de l'Elysée et sa presse dans leurs godillots militaires n'y changeront rien.

 

Et si Sylvester Stallone en Rambo, à force, pouvait faire rire au cinéma, dans la vie normale, ce n'est pas le cas de François le Petit.

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C
Bravo Roger......
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