De la bidoche british contaminée à la tuberculose
Le 7 juillet 2013, on apprenait par les médias français que des abattoirs britanniques exportaient sciemment de la viande de bœuf contaminée à la tuberculose vers des cantines scolaires et des hôpitaux en France, en Belgique et aux Pays-Bas.
Le plus extraordinaire, tout ceci était parfaitement connu des autorités britannique: les animaux testés positifs (28 000 ce n'est pas rien) avaient été retirés des troupeaux pour éviter une contamination et les éleveurs compensés financièrement; l'agence vétérinaire publique les a revendus à un abattoir, filiale du grossiste irlandais ABP UK; les carcasses furent exportés sans étiquetage particulier.
Ensuite, zou, direction les cantines scolaires et les hôpitaux.
Depuis, la presse aux ordres de Bruxelles et de sa Commission européenne ont rectifié le tir. Oui, mais non, affirme-t-elle la main sur le coeur. Et de bons morceaux sont distribués aux citoyens français dans le genre: "le risque de transmission de l’animal à l’homme est jugé très faible" ou bien "le développement de la tuberculose peut prendre des années" et encore "l’agence de santé du Royaume-Uni a lancé une nouvelle étude pour tenter d’établir l’origine des cas de contamination récente à la tuberculose." Il serait temps (note de ma pomme).
Bien sûr, aucune allusion au marché unique européen qui interdit notamment les étiquetages de provenance en vertu du dogme capitaliste: la concurrence entre états de l'Ue doit être libre et non faussée.
Pas plus de commentaire sur le fonctionnement de l'Ue en cas de suspicion de crise sanitaire: aucune étude ne peut être lancée qu'après saisine d'un état membre, long périple (plusieurs semaines ou plusieurs mois) pour enfin aboutir. Souvenez-vous la vache folle.
Bon, on peut toujours poser des questions sur pourquoi importer de la bidoche britannique alors que la France produit de la viande dans presque toutes ses régions et puis se rendormir.
Mais où en est l'enquête sur le boeuf Findus qui était du canasson roumain, dites-nous Benoît Hamon ministre de la Consommation et vous les patrons de la chaîne de viande en France?
Les salariés virés de chez Spanghero, dans l'Aude, sans que ne soient inquiétés les patrons responsables, en redemandent de cette Europe sociale-là!
Je vais me taire, car on pourrait me taxer d'extrémiste de droite, moi qui réclame le retour de la souveraineté nationale en ce qui concerne toute la politique de la France, sous les drapeaux de la Révolution française, de la Commune de Paris et du Conseil National de la Résistance.