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Un sondage inquiétant
37% des ouvriers pour le parti de la famille Le Pen, Nicolas Sarkozy et le patron du FMI n'en obtenant que entre 16 et 17%.
Il est fait établi, le vote d'extrême-droite prospère sur notre continent. Le dernier en date, en Finlande, où le parti des Vrais Finlandais, avec 19% des suffrages, multiplie par 5 son score. Même en Israël, pourtant hier décimé par l'idéologie nazie, des députés d'extrême-droite sont élus au parlement.
Dans notre pays, la crise touche particulièrement les couches populaires, notamment le monde des ouvriers et des employés. Et les réponses apportées par les partis dits de gouvernement n'éteignent en rien cette désespérance: le gouvernement de Nicolas Sarkozy est désormais hors jeu; quant au PS, lequel de ses dirigeants se démarquent clairement de la rigueur instaurées par Dominique Strauss-Kahn et le FMI dans les pays en difficultés partout dans le monde?
On n'éteint pas le feu social par du vent ou par du flou. Il faut savoir appeler un chat un chat et dire que c'est le capitalisme qui ronge la France et le monde. Ceux qui se réclament aussi d'être ailleurs, et sans que l'on sache toujours où ils se trouvent, devraient également s'en persuader. Sinon, le ventre de la bête immonde sera toujours fécond.