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Dites-le-moi, si je n'ai pas bien compris
Le président de la République française et celui du Conseil italien viennent de s'entendre. Mais peut-être a-t-on les amis que l'on mérite. Bref, Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi ont décidé d'interdire le franchissement des frontières au genre humain immigré, et ce en contradiction avec les traités européens qu'ils défendent pourtant becs et ongles.
Par contre, ils n'ont rien dit sur les délocalisations, sur le passage libre des capitaux, sur les paradis fiscaux européens ou sur un socle social commun au monde du travail dans l'Union européenne.
A moins, mais je me trompe sans doute, que le capitalisme international et ses amis, seuls, doivent toujours rester libres de circuler dans notre vieille Europe.