/image%2F0618370%2F201305%2Fob_7918818d5d07715052e33159e7d5dc33_revolution.jpg)
Tout va très bien, m'écrit un lecteur
En fait, il me blâme plutôt. Selon lui, je ne suis pas gentil avec l'action du gouvernement, celle de Christine Lagarde en particulier. Par rapport au prix des carburants, me dit-il, elle va prendre des mesures pour enrayer la flambée des prix à la pompe. Effectivement, j'ai écouté hier les infos à ce sujet tournant en boucle dans tous les journaux télévisés, comme pour me convaincre.
Mais 3 questions me viennent à l'esprit, quitte à ce que vous me trouviez, une fois encore, chagrin: Quand interviendra cette baisse? Quel sera son montant? Prendra-t-elle en compte les profits accumulés par les pétroliers depuis un certain temps?
J'ai encore en souvenir la promesse pour une prime de 1 000 euros pour l'ensemble des salariés. Depuis, elle s'est dégonflée plus vite qu'une baudruche au soleil, en ces temps de sécheresse ( économique bien sûr pour l'ensemble de nos concitoyens). Car, je suis d'accord avec vous, cela va bien pour les 8 600 traders recensés dans notre pays, qui vont se partager 2 milliards d'euros de bonus cette année, soit 291 000 euros pour ceux de BNP Paribas, 198 000 euros à la Société Générale, 187 000 chez Natixis et enfin 150 000 euros au Crédit Agricole. Les salariés de ces banques, sans doute, apprécieront cet effort fait en faveur du pouvoir d'achat. Comme vont se réjouir également ceux de France Telecom: 3, 6 milliards d'euros sont versés chaque année à ses actionnaires, sans préjuger des résultats financiers de l'entreprise.
Allez, cher lecteur, vite une nouvelle controverse de votre part, à laquelle je m'obligerai à vous faire réponse. Si, si, j'y tiens, cela me permet, avec de petits moyens, que, ceux ne soutenant pas le gouvernement de votre coeur, ne prennent toujours pas des vessies pour des lanternes.