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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Et bien en partant 36 minutes avant l'heure prévue sur les indicateurs horaires, sur internet ou ailleurs. C'est le désagrément qu'a connu un certain nombre d'usagers du Paris-Cherbourg, ce jeudi férié 9 mai 2013.

Certains parmi eux, se baladaient dans la galerie marchande rénovée de la gare Paris Saint-Lazare, joignant l'utile à l'agréable en faisant du lèche-vitrine. Mais lorsqu'ils sont revenus devant la voie contenant leur train: rien, même pas les signaux de queue. Et pour cause l'express de 12h 10 était parti à 11h 34, alors que vers 12h, la radio de la gare annonçait son départ. Mieux, jusqu'à 11h 50, les agents commerciaux continuaient la vente de billets pour un train déjà parti.

Train

 

36 minutes d'avance en ce jeudi 9 mai férié, il y a en beaucoup qui ont franchement détesté le slogan publicitaire de la SNCF:"Donner au train des idées d'avance".

 

Mais que c'est-il passé, le conducteur fut pris d'un coup de folie? Ou fut-il pris en otage par des usagers pressés de rejoindre la Normandie?

Pas du tout, il y a avait des travaux sur la ligne, voilà pourquoi on fit partir le train avec 36 minutes d'avance de Paris Saint-Lazare. Seulement au lieu du conducteur et de la régulation des trains, nul autre cheminot parisien, et moins encore les usagers, n'étaient avisés.

 

Un message devant la voie sans train diffusa alors: "Nous informons nos voyageurs que le train de 12h10 à destination de Cherbourg est parti à 11h34. Merci de vous rendre au bureau des informations pour plus d'informations". Sauf que dans ledit bureau, les agents tombèrent aussi des nues.

 

Bon, la SNCF aurait fait le coup le 1er avril, certains voyageurs avec leur billet en poche aurait peut-être compris.

Non je rigole. C'est ça la désorganisation du service public où se trouve la SNCF fracturée en diverses entités indépendantes les unes des autres avec moins de personnel à la clé. Ainsi, pour satisfaire l'UE, quand il faudra brader tout au privé, on le fera par petits paquets.

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