Quotas dans le foot, suite et fin, à la fin
Il n'y aura pas lieu de saisir la justice, a déclaré la ministre des Sports, qui reconnaît cependant que "des moyens pour limiter les binationaux ont effectivement été débattus. Le sujet a été abordé de manière maladroite et déplacée. Il y a eu des sous-entendus à la limite de dérives racistes, mais il n'y a pas eu de projet d'instauration de quotas."
Bref, messieurs-mesdames, on en a parlé, mais à voix basse, sans doute pour meubler une réunion technique sur ce sujet et au plus haut niveau dans le foot français.
Quand je pense à tous ces gosses des quartiers (qui sont attaqués sans l'être, selon la ministre), lesquels rêvent d'accéder enfin en pleine lumière en tapant dans un ballon rond, au milieu de cette société leur reprochant sans cesse leur origine étrangère. Comme si la France ne descendait pas d'une tribu allemande qui s'appelait les Francs, sans parler des Celtes et autres Wisigoths.
En fait, cette honteuse dérive, dans le sport le plus populaire de notre pays, n'arrive pas comme un cheveu sur la soupe. Elle survient après force dérapages de nos élites intellectuelles et politiques. Et je ne parle pas ici de la famille Le Pen et compagnie qui n'en sont pas.
Notre pays est malade et ce couac dans le foot n'en est qu'un symptôme de plus.