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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

      Pas la mienne, bien évidemment, mais celle du candidat Nicolas Sarkozy de 2007...

 

Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy avant le sommet Afrique-Union européenne de Lisbonne, le 8 décembre 2007 (Antonio Cotrim/Reuters)

 

     Mediapart révèle une note de synthèse, versée au dossier d'instruction de l'affaire Karachi, qui semble établir que le régime libyen de Mouammar Kadhafi a versé 50 millions d'euros pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007. Cette note est le témoignage du docteur Didier Grosskopf, ex-médecin personnel de l'intermédiaire en armement Ziad Takieddine. (Tiens, encore lui, comme le monde est petit, mais ce n'est peut-être qu'une coïncidence, non?)

     Donc, à plusieurs reprises, Grosskopf a accompagné Takieddine en Libye, où celui-ci déblayait le terrain pour divers contrats et pour cet éventuel financement, avec le fils du défunt dictateur: Saïf al-Islam.

     Toujours selon Médiapart, le 6 octobre 2005, le « financement de la campagne » de « NS » (Nicolas Sarkozy) a été « totalement réglé » lors d'une visite officielle de ce dernier, alors ministre de l'Intérieur.

     Les 50 millions d'euros auraient transité par une banque suisse non déterminée, ainsi que par une société panaméenne de « BH », soit Brice Hortefeux, qui accompagnait le ministre.

     Hortefeux a confirmé à Mediapart sa présence en Libye à cette date, mais dit tout ignorer ce cette société panaméenne.

 

     On se rappelle les déclarations de Saïf al-Islam Kadhafi à Euronews, en mars 2011 :

« Il faut que Sarkozy rende l'argent qu'il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C'est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. (...) »

     Depuis, emprisonné en Libye (pays très ami de la France après la chute de son père), Saïf al-Islam, qui tient à sa vie, garde le silence.

     Et puis, comme ils disent à l'UMP et dans la cour de l'Elysée, laissons que la justice passe avant de condamner qui que ce soit. Sans doute, mais à quelle heure, camarades? 

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