Les marchands de tapis pour sauver l'euro
Oui, ce soldat qui protège la concurrence libre et non faussée et donc les intérêts des marchés en Europe. En 24h, les dirigeants des 27 pays de l'UE ont déchiré leur copie sur le sauvetage de Chypre.
Pourtant, les responsables aux finances de l'Eurogroupe, les 17 états de la zone euro (de droite ou sociaux-démocrates), avaient été d'accord pour taxer les salariés, les retraités et les petits épargnants chypriotes de 6,75% sur leurs comptes bancaires. Avec Christine Lagarde, la chef du FMi, ils avaient trouvé là l'unique solution pour prêter à l'île 10 milliards d'euros pour que ses banques ne fassent pas banqueroute.
Et tous de se glorifier dans les médias. Madame Lagarde y allant même de son «Une solution pérenne dans l’intérêt de l’économie chypriote»!
Cela n'a pas tenu 24 heures. Un mouvement de révolte populaire s'est emparée de Chypre et le président de droite de l'île, nouvellement élu, est incapable de réunir une majorité pour avaliser l'accord avec lequel il était d'accord. De ce fait, le Parlement vient de rejeter le diktat de Bruxelles.
Du coup, aucun des 17 de l'Eurogroupe ou la dame du FMI dit n'avoir jamais voulu imposer la gabelle à tout un peuple.
Dites, c'est quand qu'on fout le camp de l'euro et que les peuples retrouvent leur souveraineté dans leurs affaires? Parce que si on persévère, ce n'est pas du populisme à la Beppe Grillo qui va venir, cela sera beaucoup plus nauséabond et pire.