Le Nobel d'économie 2012
Il n'a pas couronné l'un de ses fameux économistes conseillant les gouvernement de la zone euro, ni d'ailleurs l'ancien patron français du FMI considéré pourtant comme l'as des as en matière d'économie internationale. Non, ce sont deux Américains, messieurs Sargent et Sims, qui l'ont glané.(Comme d'habitude).
Ils ont été récompensés pour leurs "recherches empiriques sur les causes et les effets en macroéconomie". L'aspirine n'est pas fournie. Le jury s'est enthousiasmé sur des travaux vieux de 30 ans. Bon, le nobel d'économie n'a pas été décerné à titre posthume, c'est déjà ça.
Il fut demandé aux deux lauréats quelques mots sur la crise actuelle. Ils ont répondu qu'aux USA, le salut viendra si le président Obama abandonnait ses "promesses peu crédibles", sur les retraites ou le programme de santé par exemple. Ouf, on respire, c'est déjà bien entamé au pays de la Statue de la Liberté. Quant à l'Union européenne, il faudrait un fédéralisme budgétaire, comme celui qui se pratique aux USA. Des fois que personne en Europe n'y aurait songé.
J'oubliais de dire que c'est la Banque de Norvège qui attribue le nobel de l'économie. Ceci explique peut-être cela.
Mais revenons à la France, plus précisément au sort de la banque Dexia. On aurait pu avoir la chance historique d'en former une banque publique pour financer l'investissement et l'emploi. Non, l'Elysée, fidèle à la dictature des marchés, a fait voter le contraire au Parlement. A l'Assemblée nationale, les députés du PCF et du Parti de gauche ont voté contre la proposition gouvernementale, les élus du PS aussi. Au Sénat, même position des élus du PCF. Par contre, les sénateurs du PS se sont ralliés au plan gouvernemental. L'UMP en rigole encore.
A hue et à dias ces élus socialistes, aurait dit ma grand-mère qui avait du bon sens.