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Publié par le Mantois hier et aujourd'hui

europe001      Oui, il faut sauver le soldat euro et l'Union européenne capitaliste aussi. C'est ce que prônent beaucoup de talents en ce moment. Ah, les mêmes nous l'avaient annoncée pleine de solidarité et de justice sociale cette bonne Europe. A la place de ce mirage, la dure dictature des marchés financiers, la spéculation à outrance et les agences de notation mercenaires imposant la rigueur aux peuples. Et tout ce désastre béni par la Commission européenne qui n'a rien de technocratique, mais est bien à la solde du capital.

     La France avait bloqué (un tout petit peu) ses tarifs du gaz, afin de ne pas traîner une gamelle de plus aux basques de la réélection d'un certain Nicolas Sarkozy, ex-candidat du pouvoir d'achat en 2007.

     Patatras, le Conseil d'état, qui ne peut pas déjuger les lois de Bruxelles (Union européenne oblige), débloque le prix du gaz, comme il autorise les Ogm Monsanto à polluer notre pays. Ce n'était pas les Verts qui, eux aussi, appelaient à voter pour cette Europe-là? Mais j'oubliais: Eva Joly est favorable à une Europe fédérale, avec un gouvernement central, et donc moins de pouvoirs pour les nations. Vous avez dit indépendance?

     Donc, il faut sauver à tout prix l'Union européenne et l'euro, ce bon soldat qui la protège. Alors voilà, Angela et Nicolas, vont détricoter le traité européen. Une fois de plus et à leur manière. Surtout pas après un référendum. L'Allemagne sera devant et la France derrière (comme aujourd'hui, cela ne change pas). Sauf qu'ils vont s'allier avec les pays les plus riches de l'UE, pour seuls avoir droit au chapitre et corriger les pays pauvres qui ne leur obéiraient pas, par le biais de la Banque centrale européenne (sous entendu surtout par le biais de l'Allemagne). Un capitalisme de plus en plus humain, quoi.

 

     Le 23 janvier 1957, le Parlement français, sauf les députés PCF, avalisait la création du Marché commun, l'ancêtre du l'Union européenne.

     La CGT, au contraire des autres syndicats, affirmait également sa totale opposition à ce traité. Elle disait  que la libre circulation des marchandises entraînerait un déchaînement de la concurrence et l'harmonisation par le bas des conditions sociales des travailleurs. Elle rajoutait que le Marché commun ouvrirait la libre circulation aux seuls capitaux, à l'évasion fiscale et "même remplacerait la monnaie nationale par une monnaie unique".

     En ce temps-là, on avait traité la CGT de ringarde et de nationaliste.

     Mais aujourd'hui, il est bon de rappeler à chacun cette histoire.

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