Delphine Bato à la rue
Pour ceux qui ne suivraient pas l'actualité, Delphine Bato est ministre déléguée à la Justice et elle a signé, hier au tout premier conseil des ministres, un pacte de déontologie.
Il faut dire que ma pomme croyait, par avance, que tous ceux qui entouraient le président de la République n'avait rien à se reprocher...
Or, ce matin, sur France inter, qu'ouïs-je de la bouche de Jean-Marc Ayrault, premier ministre en personne: le déménagement subito de Delphine Batho de son actuel domicile parisien. "C'est fait parce que ça doit être fait" ou quelque chose comme ça, a-t-il rajouté.
France inter interrogeait Jean-Marc Ayraut à propos de sa ministre qui occupait légalement un logement social de 108m2 pour 1 524 euros par mois, mais 37% en dessous du prix du marché selon la Cour des comptes. La régie immobilière de la ville de Paris lui avait demandé de déménager depuis 2009, vu qu'elle est députée des Deux-Sèvres et donc plus à l'aise que les familles dans le besoin qui espèrent un logement. Et le collectif Jeudi noir, depuis sa nomination de ministre, avait titillé, sur les réseaux sociaux, celle qui n'avait pas voulu déménager.
Bon, quand j'ai dit qu'elle était à la rue, je charrie un peu. Comme députée, elle touche du trésor public 7 100,15 euros de traitement, plus 6 412 euros de frais de mandat (logement, transport,...) Et puis, le gouvernement peut toujours lui donner un logement de fonction s'il juge cela utile à l'intérêt de la nation.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire, me direz-vous. Mais, pour une ministre, cela fout mal d'attendre à la dernière minute, non?
Enfin, si des fois elle avait des difficultés, le collectif Jeudi noir semble l'avoir à la bonne: