/image%2F0618370%2F201305%2Fob_7918818d5d07715052e33159e7d5dc33_revolution.jpg)
ARS, agences de régressions sociales
Mises en place par la loi Bachelot, les Agences Régionales de Santé viennent de fêter un triste anniversaire. Effectivement, comme toute la politique conduite par Nicolas Sarkozy, le bilan est extrêmement négatif, de l'avis des usagers de la Santé publique et de celui de l'ensemble des syndicats hospitaliers.
D'ailleurs, pour l'Île-de-France, qui ne se pose pas la question sur la présence du socialiste Claude Evin comme directeur de l'ARS? En effet, dans la région parisienne, sont prévues le passage de 37 établissements hospitaliers à 12 à Paris, la fermeture hors de la capitale de blocs chirurgicaux opérationnels après 18h en semaine, avec fermeture le week-end et les jours fériés, la limitation des permanences de radiologie à un seul site par département et la remise en cause de soins hospitaliers (la coronographie de Mantes, par exemple).
Ce plan quadriennal d'austérité, lancé en 2010, prévoit 4 000 suppressions d'emplois en région parisienne ( 1 000 par an en moyenne) et 20 000 au niveau de la France. Par contre, le secteur privé lucratif est en situation de monopole et ne cesse pas d'augmenter.
Le comité de défense de la coronographie de l'hôpital de Mantes-la-Jolie est large du soutien de personnalités politiques de gauche comme de droite. M. Dalbis, adjoint au maire UMP de Mantes-la-Jolie ne s'y trouve pas. Est-ce parce que la clinique privée, dont il est le responsable, profite des dégâts occasionnés par l'ARS à l'hôpital public de la région mantaise?