Adieu, veau, vache, cochon, et même couvée
On ne sait plus à quel saint se vouer ni même à Dieu, tellement il y a de la tromperie dans la bidoche servie dans nos assiettes. Pourtant, Jésus n'avait-il pas chassé les marchands du temple? Et bien non, justement au nom de la concurrence libre et non faussée, autrement dit (comme disait Marx) pour s'assurer du profit, ils pullulent. Et après la fuite en rase campagne de Benoît le XVIe sanctifié du nom, ça risque pas de s'arranger. Même du cochon qu'ils ont trouvé dans du kebab pour se faire du fric, c'est dire que du côté du dieu cousin de celui du Vatican, c'est pas très net non plus.
Bref, selon les médias allemands, une enquête a visé 200 exploitations de poules (pas celle qu'on met sur le trottoir, mais qui font coc coc coc codec). Le ministère de l'Agriculture d'Angela Merkel a assuré que l'on vent des oeufs estampillés bio, alors que le cahier des charges n'est pas respecté en plein air ou en cage. Pour ma part, je croyais que en cage ça ne pouvait pas être bio. Enfin, passons.
Mais pire, ledit ministère n'a pas prévu dans l'immédiat un renforcement de la législation sur les oeufs. Mais comment le pourrait-il? La patronne de
l'Allemagne a voté le budget d'austérité européen, notamment pour beaucoup moins de contrôle sur la boustifaille. Et le père François, celui qui tient une ferme à l'Elysée, qui a fait le coq
dernièrement au Salon de l'agriculture gaulois pour dire le contraire...
Ah, mesdames et messieurs, tout se perd en ce bas monde. Même les coups de pieds au cul pour en virer un certain nombre.
Et dans le fromage, ça va?