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Piraterie d'Israël dans les eaux internationales
capture d'écran sur la capture par Iraël du voilier pacifiste
Au même moment où à Nice, Emmanuel Macron et quelques autres soliloquent sur comment rendre plus clairs océans et mers du monde, dans les eaux internationales, que la COP des océans prétend défendre à cor et à cris, l'état Hébreu arraisonne un voilier de personnalités pacifiques dans lesdites eaux internationales.
Ce navire envisageait de franchir le blocus maritime imposé par Israël sur le ghetto qu'est devenue Gaza.
Et la marine israélienne a violé même les eaux théoriquement sous souveraineté palestinienne. Mais aucun tir de semonce de la part de la communauté internationale, surtout des états qui vendent de l'armement au gouvernement d'extrême droite israélien.
C'est vrai que la loi du 19 juillet 2018, votée par le Parlement israélien, définit Israël comme "l’État-nation du peuple juif" et que "le droit d'exercer l'auto-détermination au sein de l'État d'Israël est réservé uniquement au peuple juif". Ce qui autorise la colonisation entière de la Palestine, de ses terres comme de sa mer, en privilégiant constitutionnellement les droits des juifs sur les non-juifs. Là aussi, en 2018, aucun coup de semonce de ladite communauté internationale.
Et cerise sur le Talmud, si j'ose dire, l'état d'Israël ne reconnait pas la Cour pénale internationale. Et donc le mandat d'arrêt de la CPI contre le chef du gouvernement israélien pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
En attendant, à Nice, Emmanuel Macron et quelques autres chantent "la mer que l'on voit danser le long des golfes clairs" ou bien "il était un petit navire, il était un petit navire, le long des golfes clairs de la Palestine." Non?