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Conclave sur les retraites: pas de fumée blanche et les socialistes crient à la trahison. Lesquels?
capture d'écran sur Fb
Souvenez-vous, le 14 janvier 2025, dans son discours de politique générale, François Bayrou plaçait tout en haut de la liste de ses priorités, un vrai débat sur les retraites, "sans tabou, même sur le départ de l'âge à la retraite". Du coup, les socialistes ne censuraient pas le gouvernement minoritaire de droite, parce qu'il y avait du grain à moudre.
Ce mardi fin du conclave: pas de retour à la retraite à 62 ans et encore moins à 60 ans. Du coup, François Bayrou, de Pau et surtout de ND de Bétharram, réamorce le moulin qui n'avait plus du grain à moudre. Mais en avait-il vraiment dès le 14 janvier 2025? Bref, le chef de gouvernement, adoubé par Emmanuel Macron, propose pour les vieux travailleurs de la vieille une "prime" pour les décider à rester au turbin, avec "une partie de (leur) retraite en plus de (leur) salaire".
Du coup, Cfdt et Cftc, partenaires sociaux du patronat, appellent à prolonger le conclave. Leurs stylos à signature n'arrêtaient pas de frétiller dans leurs poches.
Du coup, le Parti socialiste vilipende la trahison de Bayrou au sujet du plat de lentilles offert à l'hiver dernier. Enfin, pas tous les sociaux-démocrates. Une partie affirme que tant qu'il y a du grain à moudre, il faut y aller.
Du coup, Bayrou souffle. Ce n'est pas demain que son gouvernement sera censuré. Surtout que l'extrême droite n'agite pas non plus la censure.
Les amis de mes ennemis de classe sont toujours mes ennemis. Non?
Note de ma pomme: le dessin ci-dessus n'a rien a voir avec la réforme antisociale des retraites. Ce n'est qu'un rappel à l'égard de François Bayrou sur certaines de ses déclarations. Vous le prenez ou pas?