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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Devoir de mémoire: CHEMINOTS DU MANTOIS ET RESISTANCES par l'Institut CGT d'histoire sociale de la région mantaise

L’exposition de l'IHS-CGT de la région mantaise montre l’importance de l’étoile ferroviaire dans le Mantois de 1843 à 1902 qui va conduire à l’industrialisation de notre région. Pour cela, de nombreux cheminots s’installent, particulièrement dans la cité Buddicom du village de Gassicourt. Cette corporation va se syndicaliser fortement. D’ailleurs, Auguste Goust, maire de Mantes, est le représentant du personnel au conseil d’administration des chemins de fer de l’État jusqu’en 1912.

Les clauses de l’armistice de 1940 offrent la SNCF à l’Allemagne hitlérienne : pillage de matériels roulants, organisme nazi pour chapeauter l’administration française et en moyenne un cheminot nazi pour 8 cheminots français afin de l’activer au profit de l’Allemagne en zone occupée, comme en zone sous l’État français pétainiste. C’est la première entreprise nationale en France sous la coupe nazie.

Cette subordination étroite va induire très tôt des mouvements de résistance. Dans notre région, à la SNCF, les FTP à l’instar des communistes et le réseau Kléber d’obédience gaulliste. Ils se réunifient en Forces françaises libres (FFL) après la création en 1943 du Comité clandestin de libération de la région, présidé par Louis Cauzard de Libération-Nord. Louis Racaud, cheminot, pour les FTP, en est vice-président.

Gestapo et Police française spéciale réprimeront la résistance des cheminots dans notre région, parmi ces patriotes: Roger Brunel, agent sédentaire du dépôt, responsable FTPF du groupe d'actions et de sabotages G 27, pris par la police française et fusillé au Mont-Valérien le 11 avril 1944 par les Allemands. D’autre part, le Mantois, nœud ferroviaire important, subira les bombardements alliés dans le cadre du débarquement en Normandie de juin 1944, avec de nombreux morts et blessés parmi les cheminots.

Pavillon Duhamel Maison de la Mémoire Mantes-la-Jolie

Entrée par le 16 rue Levesque Mantes-la-Jolie

 

Du lundi 28 avril au Mercredi 30 avril de 14h à 17h

Du vendredi 2 mai au samedi 3 mai de 14h à 17h

Du lundi 5 mai au mercredi 7 mai de 14h à 17h

Le vendredi 9 mai de 14h à 17h

 

Présents également dans cette exposition, deux résistants FTP-MOI, Thomas Elek et Emeric Glasz, venus dans le Mantois pour saboter le chemin de fer. Repliés sur Paris, membres du groupe Manouchian, ils sont arrêtés par la police française avec 20 FTP-MOI et fusillés au Mont-Valérien le 21 février 1944 par les Allemands. Ils sont tous entrés récemment au Panthéon

La cote 300 W 55 des AD 78, classifiée "répression du communisme et du terrorisme", indique: "Rosny-sur-Seine, le 3 juin 1943, un explosif placé sur la voie ferrée de la ligne Paris-Le Havre, au kilomètre 54280, a bloqué deux trains et détérioré un rail. Les auteurs de l'attentat, Thomas Elek et Emeric Glasz, ont été arrêtés"

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