Europe sociale ou défense quoiqu'il en coûte de l'UE du capital?
Pour l'Europe sociale, les lendemains qui chantent ne sont même pas pour après-demain. Et les cortèges du syndicalisme européen, semblant manifester à Bruxelles de temps en temps, sont au ras des pâquerettes question résultats sociaux au niveau des travailleurs européens.
Dès lors, face au chaos engendré par les impérialismes capitalistes et devant la faiblesse latente des organisations de progrès social, les patrons de l'UE du capital, Commission de Bruxelles et chefs d'état et de gouvernement, nous embarquent dans la rigueur totale au nom du réarmement.
Ce qui ne dérange nullement la libre Amérique qui fournissait déjà de l'armement à l'UE du capital. L'Allemagne ne vient-elle pas de s'équiper en avions made in USA?
Bruxelles convoque donc l'économie de guerre à coups de milliards d'euros, sans qu'on ne s'inquiète dans quel trou abyssal ils étaient dissimulés.
Fort de cette manne providentielle donc, l'économie de guerre est dans tous les discours, à engorger l'espace public pour embrouiller les esprits. Ainsi va le monde quand dans les médias, journalistes, économistes, géopolitiques et même généraux à la retraite a la pension militaire des plus confortables, nous en appellent à l'Union sacrée pour défendre la patrie.
La guerre, rien que la guerre, le contraire c'est du pur défaitisme. Et en temps de guerre, on en fusille pour moins que ça, foi d'un général à la retraite!