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Le gouvernement Barnier renversé, mais la Cinquième République française tient toujours
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En son temps, le général de Gaulle, président de la République de 1958 à 1969, avait ficelé la 5e Constitution pour exercer solitairement le pouvoir. Depuis, la France n'est en rien une démocratie vivante et équilibrée qu'aucun président de la République après De Gaulle n'a voulu révolutionner.
Réélu à l'Elysée, l'ex-banquier d'une très riche banque d'affaires, après avoir été ministre tout puissant de Hollande président -on ne le répètera jamais assez- marche sur les mêmes traces.
Savez-vous que la Constitution lui accorde de conserver son premier chambellan pourtant démis par l'Assemblée nationale, pour gérer comme on dit les affaires du pays et de ce fait, le business du Capital et des actionnaires?
Aucun bloc politique à l'Assemblée nationale n'est majoritaire et la Constitution autorise que les ministres démis doivent se concentrer sur les "affaires courantes": assurer le fonctionnement minimal de l’État, le maintien minimal des services publics, la gestion des dépenses sociales minimales et la sécurité nationale dont le président de la République est le seul chef des Armées.
Pendant combien de temps? Aucune limite n'est prévue dans la 5e Constitution de la France. Ben oui, le président de la République assure et assume l'exercice solitaire du pouvoir exécutif. De sa main, il peut signer décrets ou autres ordonnances. Ce soir, à 20 h, dans les téloches publiques et privées, il s'adressera à la nation.
Sans la lutte des classes organisée dans les entreprises et la société, n'en attendons rien. Sinon que, ici ou là, on se prenne à devenir le sauveur suprême, investi que par soi-même et dans son seul intérêt particulier. A bon entendeur, salut!