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L'extrême droite ne défend pas la Sécurité sociale
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REMPLACER Fn PAR Rn
Comment pourrait-elle défendre cet organisme social issu du programme politique du Conseil National de la Résistance quand, au plus sombre des années noires de l'histoire de France, elle s'aboucha jusqu'au bout avec le gouvernement collaborationniste pétainiste?
De ceci, les médias aux ordres de notre mauvaise société ne l'évoquent pas. Et, quand le budget de la Sécu du duo Macron-Barnier vient devant l'Assemblée nationale, les mêmes médias déforment la réalité en insinuant que l'extrême droite française est la championne dans la défense de la Sécurité sociale. C'est pour quoi elle risque de censurer le gouvernement dont son chef a été adoubé par Emmanuel Macron et les marchés financiers.
Mais qu'en est-il vraiment? La bande des députés de Marine Le Pen souhaite que le déremboursement des médicaments soit abrogé. Mais rien contre l'augmentation du tarif des consultations des généralistes et des spécialistes, comme des actes médicaux. Et rien non plus sur les tarifs prohibitifs non conventionnés du secteur 2, qui met à mal le pouvoir d'achat des gens et réduit l'accès aux soins pour les plus démunis.
L'extrême droite revendique également la réduction des cotisations sociales dues par les employeurs. C'est à dire moins de recettes pour la Sécu, quand l'une des causes de son déficit est la diminution de ses ressources, quand les besoins de santé augmentent, notamment avec le vieillissement de la population.
Enfin, moins de salariés dans la fonction publique hospitalière, c'est hacher encore plus menu le statut de l'hôpital public, pour le plus grand bénéfice du secteur clinique et médical privé.
Ce jeudi 5 décembre, les personnels de la fonction publique seront en grève et en manifestation. L'extrême droite ne les soutient pas.