La loi sur l'abrogation de la réforme des retraites n'a pas été votée
L'Assemblée nationale avait bien ouvert les débats à 9h, ce jeudi 28 novembre 2024. Mais elle était présidée par Naïma Moutchou, député de droite de Horizons, parti du tout premier ministre d'Emmanuel Macron: Edouard Philippe.
C'est dire qu'avec une telle personnalité de droite au perchoir de l'Assemblée nationale favorable à la réforme antisociale macroniste, les débats ne passeraient pas comme une lettre à la poste du temps où ce service était un véritable service public.
Les débats se sont donc éternisés, avec cinq amendements à l'heure, sans que la présidente de séance ne daigne en accélérer la cadence. Amendements déposés en nombre par les députés du duo Macron-Barnier, minoritaires dans l'hémicycle comme dans le pays. Une majorité de la population rejette cette réforme anti-sociale.
Le pompon de la honte à la députée LR Eliane Kremer qui explique au micro qu' " 64 ans, nous sommes encore dans une bonne forme physique. On ne va pas directement à l’Ehpad ni au cercueil ". Née en 1956, cette député de droite du Bas-Rhin n'avait pourtant pas hésité à prendre sa retraite à 62 ans de la Banque de France.
Finalement le texte du NFP n’a pu être voté, en raison de centaines d’amendements des élus du duo Macron-Barnier, ourlés de multiples rappels au règlement et suspensions de séance. Ils ont sciemment ralenti les travaux obligatoirement clos à minuit.
Mais on est toujours en démocratie en France. Ouf, en plein état de droit!