Assemblée nationale: à une question sur les nauvrages de migrants, le ministre de la Mer et de la Pêche répond!!!

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Non, hélas, pas un poisson d'avril! La députée communiste Elsa Faucillon interpellait le ministre de l'Intérieur sur les naufrages de migrants souhaitant atteindre la France: 72 personnes mortes en 2024, plus que le total des cinq dernières années réunies!" Alors, à l'indifférence quasi-générale, faisons entendre leur nom", a-t-elle déclaré avant de citer les victimes.

"Ce ne sont pas des accidents, pas non plus, monsieur le ministre de l'Intérieur, de vulgaires conséquences néfastes, mais le résultat de dizaines d'années de politiques migratoires répressives", s'est indignée la députée communiste. Le ministre de la Mer et de la Pêche lui a répondu dans un brouhaha de la gauche.

Le premier ministre a défendu ainsi son ministre, sans aucune vergogne: "Nous avons pensé à l'intitulé de la question, c'est parfois assez sommaire, qu'il s'agissait de sauvetages en mer, voilà pourquoi c'est le ministre en charge de la Mer et des secours en mer qui a répondu à cette question."

Rappel: la France, entourée par les mers, n'a pas de professionnels oeuvrant pour le sauvetage en mer.

La Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM), constituée entièrement de personnels bénévoles. est financée à 56 % par des dons du public et des entreprises, 31 % par les subventions publiques (État et collectivités territoriales), 13% par des missions rémunérés, comme le remorquage, la dispersion des cendres ou des missions de sécurité civile. Les sauveteurs en mer sont courageux et efficaces et d'une abnégation totale pour sauver des vies humaines, d'astreinte 24h sur 24, jour et nuit, dimanches et fêtes.

Bien sûr, la marine nationale, les douanes, la gendarmerie maritime ou des pêcheurs professionnels interviennent également dans des sauvetages. Mais ce n'est pas leur travail régulier. Aussi, pourquoi pas une agence nationale professionnalisée de sauvetages en mer?

#chemins de faire