Il faut sauver les fêtes de Noël

capture d'écran sur NPA

Et les médias, compatissants avec la mauvaise société établie en France d'opposer à tire-larigot les bons travailleurs et les preneurs d'otage. C'est à dire le mouvement actuel des agriculteurs et l'action de grève du 21 novembre et celle illimitée des cheminots à partir du 11 décembre 2024. Et aucun, dans les médias aux ordres, ne parle du préavis déposé selon la loi et qui, toujours selon la loi de la République, doit ouvrir des discussions entre la SNCF et les syndicats avant lesdites dates.

Bruno Retailleau, ministre des forces de l'ordre dans un état de droit, qui devrait pourtant respecter la loi, n'hésite pas pour taper sur ces feignasses de cheminots: " Entre des agriculteurs qui n'arrivent plus à vivre du fruit de leur travail et des syndicats de cheminots qui veulent prendre en otage les Français, il y a deux poids, deux mesures."

Jean-Pierre Farandou, patron de la SNCF et de son sabotage au profit du Capital, n'hésite pas plus dans le JDD, organe de presse très réac: "les Français ne comprendraient pas une grève longue et dure en décembre pour des questions de salaire ".

Quant à Arnaud Rousseau, patron de la FNSEA, de 700 hectares bien à lui et de plusieurs holdings dans l'agro-industrie, champion du productivisme agricole, d'annoncer la fin du mouvement de ses adhérents vers la mi-décembre afin de "ne pas prendre en otage la période de Noël, une période de consommation de nos produits". Comme si le Mercosur, traité de libre-échange entre l'UE du capital et des pays d'Amérique du sud, n'existerait plus à la veille de Noël!

Pour résumer, le mauvais gréviste cheminot revendique une juste revalorisation salariale et veut empêcher la concurrence déloyale dans son secteur. Le bon gréviste, l'agriculteur, veut une juste revalorisation de son travail et empêcher la concurrence déloyale dans son secteur.

Ah, cette presse française aux idées libres et non faussées!

#Politique