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Bardella, sous-chef de l'extrême droite: "la France est un pays qui vit au-dessus de ses moyens. (..) Il n’y a pas d’argent magique."
Croqué sur Charlie-Hebdo
Pile poil les mots proclamés à cor et à cris par le duo Macron-Barnier et que reprennent en chœur les médias bien pensants.
Le sous-chef de Marine Le Pen a table ouverte dans les téloches et la presse écrite, comme dans le Figaro, canal historique de la droite et du Capital en France: il plaide d'envoyer un bon signal aux investisseurs du monde entier, dénonçant les "imprécations complotistes contre les riches de l’extrême gauche"
Bon, c'est vrai que sur X, il avait engueulé les députés d'extrême droite de ne pas trop se focaliser sur l'augmentation de taxes pour les actionnaires, afin que leur vote en commission des Finances de l'Assemblée nationale n'inquiète pas le patronat et le Medef.
Entre deux langues de bois dans lesquelles Jordan Bardella fait dans le "social" sur les ondes, à la téloche et dans la presse, l'eurodéputé d'extrême droite a le temps d'encenser la candidature de Trump à la présidence de la libre Amérique, pays dont le vote n'a rien de libre et de démocratique.
Si vous ne le saviez pas, le sous-chef de Marine Le Pen est aussi écrivain. Les éditions Fayard ont tiré à 150 000 exemplaires son autobiographie. Si vous ne le saviez pas plus, Fayard est dans le giron de Vincent Bolloré. Le milliardaire d'extrême droite va mobiliser son groupe pour en faire la promo.
En d'autres temps et l'histoire, qui ne se répète pas, bégaie sans doute, lesdits investisseurs français préféraient "Hitler au Front populaire".