Le gouvernement démissionnaire macroniste toujours au turbin anti-social
Les ministres macronistes démissionnaires, élus députés, (gling, gling, passez à la caisse!) ont voté la réélection de la présidente macroniste de l'Assemblée nationale. Et le député du NFP est battu de peu de voix.
C'est quel article dans la constitution monarchique de la 5e République qui permet ce tour de passe-passe?
En tout cas, les dits et dites ministres démissionnaires n'ont pas chômé durant que l'ex-banquier d'affaires, réélu à l'Elysée, cherche à désigner un premier chambellan pour cohabiter avec sa seule et unique personne jupitérienne. Parmi les prétendants à Matignon, cela va de la gôche à la droite. Et Manuel Valls n'a pas encore offert sa candidature. Mais c'est dire si les vieux chevaux de retour, de la gôche à la droite, sont dans les boites de départ!
Côté ministres démissionnaires et affaires courantes à gérer: 10 milliards d'euros supplémentaires gelés; autorisation d'être exploité 13 jours consécutifs aux ramassages des fruits et légumes; économie de 1,6 à 1,8 million d’euros au budget de la Protection judiciaire de la jeunesse et suppression de 500 postes; fin de la circulation du train des primeurs entre Perpignan et Rungis; préparation du budget de rigueur pour le 1er octobre avec des baisses de crédits "significatives" pour les ministères, etc.
Ah, côté nomination, cela commence par l’ancienne ministre Bérangère Couillard, battue dans sa circonscription aux législatives, recasée patronne du Haut conseil à l’égalité.
Je ne sais pas si les constitutionnalistes, qui inondent d'ordinaire les écrans, sont toutes et tous en vacances, mais vive la France et la 5e République!