La plaque mémorielle des cheminots morts de 1940 à 1944 à est enfin revenue dans la gare rénovée de Mantes-la-Jolie
Lorsque cette nouvelle gare, rénovée entièrement dans le cadre de l'arrivée d'Eole, le RER E, fut inaugurée par les zautorités administratives et politiques régionales, nul de cet aréopage compétent n'avait pas distingué l'absence, sur des murs pimpants neufs, de la stèle mémorielle des cheminots tués sous les bombardements et des résistants exécutés ou morts en déportation. Preuve, peut-être, que ces braves gens ne fréquentaient pas plus que cela l'ancienne gare.
Tout comme les mêmes ne se soient pas étonnés que la nouvelle gare ne comporte aucun guichet grandes lignes-réservation dans Mantes-la-Jolie, sous-préfecture des Yvelines, capitale régionale du Mantois et métropole du Grand-Paris-Seine&Oise regroupant plus de 400 000 sujets, pardon, habitants.
Chaque semaine, le Courrier de Mantes publie une chronique sur la mémoire du Mantois, écrite par l'association Les Amis du Mantois. Cette semaine, ci-dessus: Henri Boucaut, cheminot et résistant FTPF, exécuté par les soldats du Reich hitlérien lors de la libération du Mantois.
A cette époque, dans le sang et les larmes, la Résistance combattait le nazisme occupant et l'extrême droite française au gouvernement collaborationniste de Philippe Pétain auto-proclamé Chef de l'Etat français, comme Hitler était Fürher en Allemagne et Mussolini Duce en Italie.
Ami, entends-tu en ce moment les cris du pays qu'on enchaîne....