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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

capture d'écran sur le net

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Ah, ces fonctionnaires au service du droit du travail et de la sécurité au turbin, que le patronat ne voudrait plus voir, tandis que les gouvernants réduisent leur nombre et on comprend pourquoi. Non? Bref, ce 8 mars de l'an de grâce aux JOP 2024, l'Inspection du travail exige l'arrêt immédiat des travaux sur le chantier olympique de Versailles dédié aux épreuves d'équitation.

Etaient édifiées des tribunes en fer de 16 300 places et de 23 mètres de haut. Et l'Inspection du travail -Ah les pires parmi les fonctionnaires selon certains, voir plus haut- a jugé ceci: Certains travailleurs étaient "positionnés sur des planches qui n’étaient pas solidaires de la structure, et ils étaient dès lors susceptibles de glisser, basculer ou tomber sur les autres salariés situés en contrebas". Quand d’autres "travaillaient sur le montage de la partie en décroché»", à environ 20 mètres de hauteur.

La société GL Events, assurant lesdits travaux, conformément à la lutte des classes, saisissait le Tribunal administratif de Versailles pour faire ordonner la reprise du chantier. Le 11 avril, le Tribunal administratif de Versailles a rejeté les arguments patronaux: Il existe bien une "situation de danger grave et imminent de chute de hauteur des salariés" et que "la condition d’urgence tenant à la reprise du chantier […] [n’était] pas remplie en l’espèce".

Il y a soi-disant une charte sociale protégeant le labeur des ouvriers sur les chantiers des JOP 2024. Mais on se souvient des travailleurs sans-papiers employés sur les dits chantiers dont la CGT a obtenu pour certains la régularisation et pour d'autres, toujours en grève, le combat continue.

Ce qui faisait dire à Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT: "La préparation des Jeux olympiques donne à voir les mêmes pratiques illégales qu’ailleurs : emploi de travailleurs sans-papiers, avec des conditions de sécurité déplorables et aucun droit pour ces travailleurs de l’ombre."

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