L'extrême droite sur la Nouvelle-Calédonie: Faites ce que je dis mais pas ce que je vote
L'extrême droite française est très favorable aux intérêts du capitalisme en Nouvelle-Calédonie. Comme l'est cette idéologie ailleurs dans le monde. Dans l'Italie voisine, le gouvernement d'extrême droite ne gère-t-il pas loyalement le business en son pays comme au sein du pouvoir exécutif de l'UE du capital?
Quelques heures avant le vote des députés sur la révision constitutionnelle sur le dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, coup de force législatif contraire aux accords de Nouméa de 1998, Jordan Bardella s'était exprimé sur RTL. Celui qui est tête de pont de l'extrême droite pour les européennes, tout en rêvant d'être bientôt le calife dans le parti dirigé depuis des lustres par la famille Le Pen, déclarait ceci: "la méthode et le calendrier du gouvernement n’étaient pas les bons".
Il réitérait ses propos après sa visite chez le premier chambellan d'Emmanuel Macron et sur le perron de Matignon de s'égosiller à fustiger "l’irresponsabilité du gouvernement d’engager cette réforme".
Seulement voilà, le vote des députés a vu le ralliement sans conditions des sarkozystes et de l'extrême droite au coup de force du palais de l'Elysée contre la Constitution, avec 351 députés favorables dont les députés Fn, pardon Rn, avec en tête leur cheftaine, la fille de JM Le Pen.
Et madame Lavalette, députée d'extrême droite qui a voté pour, de dire sur BFMtv du 14 mai;
Bref, comme approuver un coup de force contre les accords de Nouméa décrété par le patronat et le palais de l'Elysée, tout en se disant dans l'opposition farouche à la politique d'Emmanuel Macron?
Bon, ce n'est pas la première volte face de l'extrême droite. Elle se dit pour les travailleurs et vote continuellement contre l'augmentation du Smic, des salaires et des pensions de retraites. Elle est toujours favorable au secret des affaires et donc à la fraude fiscale qui germe dans ledit secret des affaires dans l'UE du capital, laquelle dénombre plusieurs paradis fiscaux en son sein.
Cela n'a peut-être rien à voir avec ma chronique de ce jour, mais cette affiche de celui que se proclama Chef de l'Etat français en renversant la République en juillet 1940. Rien que pour l'histoire.