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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Cour pénale internationale (CPI): l'heure a sonné pour le chef du gouvernement israélien et pour le Hamas

Le procureur, après une longue enquête conforme à ses attributions au sein de la Cour pénale internationale, demande à la dite Cour un mandat d'arrêt à l'encontre de Benjamin Netanyahou et de son ministre de la Guerre, ainsi que contre les 3 principaux chefs du Hamas dont celui de sa branche militaire.

La France et 124 états dans le monde reconnaissent la Cour pénale internationale, basée à La Haye, dont les statuts furent signés à Rome le 17 juillet 1998. La CPI a un pouvoir juridictionnel sur  les crimes de génocide, de guerre, contre l'humanité ainsi que les crimes d'agression contre un état souverain.

Les accusations portées contre le mouvement terroriste islamiste Hamas concernent "l'extermination de civils, le viol et d'autres formes de violences sexuelles"; la prise d'otages possède également tous les attributs "de crimes de guerre" et de "crimes contre l'humanité".

Le chef du gouvernement israélien et son ministre de la Guerre sont accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans le fait "d'affamer délibérément des civils".

La CPI ne juge pas sur le fond. Mais elle établit si l'enquête produite par le procureur est conforme aux charges retenues. Si c'est le cas, un mandat d'arrêt international est émis.

La libre Amérique, Israël ou la Russie ne reconnaissent pas la Cour Pénale internationale. Mais après un mandat d'arrêt émis, les accusés peuvent être arrêtés dans 124 états du monde.

Joe Biden, président des USA, sans être signataire du traité de Rome instituant la CPI, s'il reçoit son protégé Benjamin Netanyanou,  est considéré comme "criminel de guerre".

Dommage que les jugements de la CPI ne sont pas rétroactifs au sujet du génocide contre le peuple amérindien, du blocus économique de Cuba, ou dans la guerre contre le Vietnam.

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